Les chatbots, ou robots conversationnels, sont des programmes informatiques conçus pour utiliser une IA générative afin de simuler une conversation humaine. Dans le domaine de l’éducation, ils représentent un outil prometteur, capable d’interagir avec les élèves de manière personnalisée.
Des assistants virtuels
Des plateformes comme Mizou, Botpress, ou des outils gratuits comme ChatMD (disponible dans les AppsEdu avec un compte académique) permettent de créer ces assistants virtuels, offrant ainsi de nouvelles perspectives pédagogiques. Certains sont très simples d’usage, programmables avec un simple prompt, d’autres plus complexes. Mais cela en vaut la peine.
Pour quels usages ?
On peut imaginer faire « revivre » des personnages historiques, discuter avec des philosophes, apprendre une langue avec un partenaire virtuel.
Le rôle pédagogique des chatbots est donc multiple et dépend de l’imagination de son concepteur. Ils peuvent assurer un suivi et un accompagnement individualisé des élèves, répondre à leurs questions en temps réel et les guider dans leurs apprentissages. Grâce à leur capacité à traiter de grandes quantités de données, à « parler » à autant d’élèves en même temps et à s’adapter aux besoins spécifiques de chaque apprenant, ils rendent possible l’individualisation des parcours éducatifs. Cela signifie que chaque élève peut progresser à son propre rythme et se voir proposer des contenus et des exercices adaptés à son niveau et à ses lacunes. De plus, les chatbots peuvent contribuer à différencier les évaluations, en offrant des retours instantanés et des pistes d’amélioration précises.
Des précautions d’usage
Cependant, l’intégration des chatbots dans l’éducation nécessite de faire attention. Il est important de bien avertir les élèves que ce n’est qu’un outil virtuel et pas une interaction avec un humain. La réglementation concernant la protection des données personnelles des élèves doit être strictement respectée. Par ailleurs, il est essentiel de considérer le matériel nécessaire (ordinateurs, tablettes) la connexion en cours et de veiller à une utilisation équilibrée des écrans afin de prévenir les dangers liés à l’exposition prolongée. Enfin, la question de l’éthique de l’IA et de son impact sur les compétences cognitives des élèves doit être au cœur des réflexions pour que ces outils restent au service d’un apprentissage enrichissant et autonome.
